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Il n’y a presque rien que je ne puisse faire

Gizella Laurencsik, dialysis patient, in her living room

Les programmes de prévention peuvent ralentir l’évolution des maladies rénales et rendre la dialyse plus facile pour les patients.

Poupées, figurines, portraits – dans le salon de Gizella Laurencsik, les petites œuvres d’art ne manquent pas. Toutes ont été créées de la main de cette femme de 65 ans, qui n’a découvert que tardivement sa passion pour le petit artisanat d’art. «Un jour, on m’a offert une poupée en paille et je me suis dit que moi aussi, je pourrais fabriquer ce genre d’objet», se souvient Gizella Laurencsik. Elle a alors commencé à fabriquer de petites figurines de paille. «C’était pendant l’hiver 2001.»

Je me suis rendue dans une partie de l’hôpital où je n’étais encore jamais allée. Une infirmière est venue à ma rencontre et m’a demandé ce que je cherchais. Je lui ai répondu, pleine d’angoisse, que j’étais une nouvelle patiente. Elle m’a alors amenée dans une pièce, m’a indiqué ma place et une autre infirmière est venue m’expliquer ce qui allait se passer. Elle était très gentille. Mais c’était complètement fou de voir circuler mon sang dans ces tubes. Je pouvais sentir la chaleur du sang.

Gizella Laurencsik
Patiente dialysée
Dialysis patient leaving the Fresenius Medical Care clinic

Un bouleversement dans la vie

La dialyse est un traitement qui bouleverse la vie. Comme tous les autres patients, Gizella Laurencsik a affronté cela avec beaucoup d’angoisse. Mais elle voulait être forte et s’est donné du courage: «Si d’autres ont réussi à endurer ce traitement, j’y arriverai aussi.» Elle savait déjà depuis longtemps que le moment viendrait où ses reins ne seraient plus assez efficaces et où un traitement par dialyse serait inévitable. Heureusement, son médecin de famille et les spécialistes l’ont accompagnée et l’y ont préparée suffisamment en avance.

Dialysis patient and nurses

Une instauration en douceur

Pour le Dr Stefano Stuard, la transition vers le traitement décrite par Gizella Laurencsik est exemplaire. Le néphrologue est responsable de la coordination des activités médicales dans les cliniques de dialyse de Fresenius Medical Care en Europe, au Proche-Orient et en Afrique. De plus, il s’occupe également de programmes portant sur le traitement de patients en prédialyse. «Notre objectif est de bien préparer les patients à une greffe de rein. Pour cela, nous devons maintenir leur condition physique aussi stable que possible. Des problèmes cardiovasculaires, tels qu’une insuffisance cardiaque, surviennent souvent chez les patients qui n’avaient pas été suffisamment bien préparés à la dialyse auparavant.» Une greffe de rein ultérieure n’est dans ce cas pas envisageable.

Pour attirer davantage l’attention des médecins et des patients sur cette période de prédialyse, Fresenius Medical Care soutient également des programmes nationaux dans différents pays, par ex. le «National Kidney Program» en Hongrie: depuis 2011, des médecins y sont formés et des personnes issues des groupes à risque y reçoivent des informations sur le sujet. «C’est un merveilleux programme», résume Stefano Stuard. Des activités similaires sont également soutenues par Fresenius Medical Care en Pologne et en République tchèque.

En fait, il n’y a rien que je ne puisse faire. Je fais mes tâches domestiques, j’arrose mes plantes, j’entretiens mon jardin. Tout va juste plus doucement, tout prend plus de temps.

Gizella Laurencsik
Patiente dialysée

Intégrer la machine dans sa vie

Gizella Laurencsik doit maintenant se rendre trois fois par semaine dans la clinique toute proche pour la dialyse. Elle y va directement le matin à six heures pour avoir les après-midis pour elle. Une promenade avec son mari dans le parc d’à côté et son activité artisanale sont ensuite au programme.

Gizella Laurencsik tient à pouvoir poursuivre ses habitudes quotidiennes. «En fin de compte, ma vie n’a pas du tout changé», constate-t-elle. Ses enfants et petits-enfants ne le perçoivent comme quelqu’un de malade. Selon elle, c’est grâce à ses diverses activités dans la maison, au jardin ou au sein du groupe artistique auquel elle appartient depuis dix ans. Bien sûr, Gizella Laurencsik espère qu’il en soit longtemps ainsi. «Les grands voyages n’ont de toute façon jamais été mon truc», concède-t-elle, c’est aussi pour cette raison que le rythme imposé par la dialyse ne lui semble pas difficile à maintenir. «Pour le moment, je m’en sors très bien», dit-elle, le regard fixé sur ses nombreuses petites œuvres d’art.

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